Nana (9 Les Rougon-Macquart) de E. Zola
Dans les dernières années du Second Empire, quand Nana joue le rôle de Vénus au Théâtre des Variétés, son succès tient moins à son médiocre talent d’actrice qu’à la séduction de son corps nu, voilé d’une simple gaze. Elle aimante sur scène tous les regards comme elle attire chez elle tous les hommes : tentatrice solaire qui use de ses charmes pour mener une vie de luxure et de luxe, de paresse et de dépense.
Ce tome est un peu plus vivant que son précédent, ceci dit, vais-je arrivé au bout de cette série des Rougon Macquart qui je l’avoue, me fatigue pas mal……Bien que ce tome m’ai bien plu
J’ai continué et voici le 10 Pot Bouille de E. Zola
Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant « Au Bonheur des Dames », arrive de province, et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille
Ce qui en est dit : Zola est entré partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers, selon lui, tout est visible. La misère, comme le plaisir, saute aux yeux. Chez les seconds, tout est caché. Ils clament : « Nous sommes l’honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille…..Il avait raison, en dépeignant cette bourgeoisie côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont cruelles mais elles sont vraies. Donc ce tome aussi m’as plu.
Les Dames de Guerre de Laurent Guillaume
Septembre 1953, New York. La rédaction de Life magazine est en deuil. Son reporter de guerre vedette, Robert Kovacs, a trouvé la mort en Indochine française laissant derrière lui un vide immense.
Persuadée que sa disparition n’a rien d’accidentelle, Elizabeth Cole, photographe de la page mondaine, décide de lui succéder et réalise ainsi son plus grand rêve : devenir correspondante de guerre.
C’est le début d’une enquête à l’autre bout du monde, au coeur d’un écheveau d’espions, de tueurs à gages, de sectes guerrières, d’aventuriers, et de trafiquants d’armes. À Saigon, Hanoï, sur les hauts plateaux du Laos, Elizabeth va rencontrer son destin en exerçant son métier dans des conditions extrêmes et affronter les pires dangers.
Roman d’aventure qui allie polar et espionnage plus qu’excellent même si, c’est sanglant par moment. La guerre n’est jamais tendre, la politique non plus!
Livres Papier
L’empereur blanc de Armelle Carbonel
Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l’imagination la plus lugubre. De fait, la rumeur locale prétend qu’en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan. D’autres disent qu’il aurait lui-même tué son épouse avant de se donner la mort.
Alors que le week-end passe, les nouveaux habitants de Crescent House disparaissent l’un après l’autre … Une famille entière, bien sous tous rapports, est massacrée dans la ville voisine. Y a t-il un lien et, lequel entre ces événements?
Pour le savoir il va falloir le lire mais attention, suspens et sueurs froides assurées c’est machiavélique inattendu et vraiment glauque!
Le défi de Lilah de Tracy Kelleher
Dix ans plus tôt, son diplôme en poche et des projets plein la tête, Lilah Evans a quitté Grantham University avec la ferme intention de ne plus y mettre les pieds. Pourtant, quand elle apprend qu’elle a été nominée pour recevoir le prix Alumni – une récompense très prisée –, elle n’imagine pas refuser l’invitation. Une fois face au maître de cérémonie, le séduisant Justin Bigelow, elle se réjouit même d’avoir accepté. Du temps de ses études, Justin était la mascotte de l’université, le garçon dont toutes les filles étaient amoureuses. Timide et complexée, Lilah n’était pour lui que l’éternelle « bonne copine ». Alors aujourd’hui, elle compte bien tirer parti de la situation et s’offrir une petite revanche sur le passé. Comment ? En séduisant celui qui a longtemps hanté ses rêves
La phrase en fin de résumé annonce de suite que l’on est devant un roman à l’eau de rose, mais par moment ça fait du bien et, il n’est pas dénué d’intérêt, histoire qui se laisse lire.
Dan, entraîneur de boxe, frappé par le destin puisqu’il perd tour à tour sa femme, ses enfants et son petit-fils qu’il élevait seul. Chicky, un ancien adversaire de Dan, rejoint son petit-fils à Los Angeles. Chicky et Dan se retrouvent et doivent affronter leurs passés. Roman publié à titre posthume.
Préface de James Ellroy qui dit : » La boxe aimante les écrivains. Quand j’ai lu La brûlure des cordes, j’ai découvert que cette fixation était aussi une mine d’or. Le livre regorgeait de détails que seul un homme du métier pouvait connaître. Il était sauvage et mélancolique, parfois d’une douceur poignante. Ici, la tonalité sauvage s’accentue encore. Coup pour coup est un livre de la pleine maturité, avec des notes subtiles de deuil et d’élégie qui lui donnent quelque chose de musical. Une étrange douceur en émane. C’est une symphonie inachevée qui s’éteint en mode mineur. FX. est mort. Sa courte vie littéraire a été exceptionnelle et tout entière vouée à la boxe. Pour lui, le Monde était les Combats et les Combats étaient le Monde. S’il existe un au-delà, j’espère qu’il s’y trouve un ring de dix-huit pieds rien que pour lui. »
Roman que je recommande, il est vraiment super top !
bonjour chère Renée, merci pour tes critiques litteraires, c’est vrai que Nana c’est dur, mais Zola avait bien compris la misère de son epoque , j’ai relu toute la serie des Rougon Macquart ! c’est un grand chef d’oeuvre ! ma liseuse en est à 909 livres enregistrés, elle commence a avoir des difficultés ! je vais devoir envisager son changement amities et bises
Un très bon bilan de lecture, Renée !!! Bravo ! Bisous
Ah Zola. J’ai un souvenir fort de toute la série des Rougon-Macquart. Elle attend maintenant d’être lu par mes petites filles. Elle aura fait 4 générations.
Bonne soirée Renée
Beau bilan de lecture. J’ai bien aimé les Rougon-Macquart, mais c’était il y a longtemps. Bisous
j’ avais bien aimé Nana quand je l’ ai lu !
et j’ avais trouvé que le roman Ambre lui ressemblait un peu !
Sinon, mon choix se porte sur » les dames de guerre »
les reporters de guerre sont les ambassadeurs ds guerres !
Passe un bon dimanche
bisous
Merci pour le partage de tes lectures
Nana est le premier des Rougon-Macquart que j’ai lu. Je devais avoir 13;14 ans. Beaucoup aimé. Pot Bouille un peu plus tard… et d’autres comme l’Assommoir, La faute de l’abbé Mouret et Au Bonheur des Dames … Mes parents ne les avaient pas tous, dans leur bibliothèque. Dans la mienne, j’ai toute la série qu’il faudrait un jour que je relise dans l’ordre…
Bisous Renée et bon dimanche
Bonjour Renée, lectures variées, un coup de coeur en prime, merci, bonnes lectures en juillet à présent, bises jill