Pour le défi 167 de Ghislaine les 8 mots sont : lente, soupir, doute, raison, vouloir, temps, source, pouvoir.

Où : Un texte sur le thème *Désirer, souhaiter*.

Où encore :  Un texte avec des mots (au moins 5) finissants par *our *

Pour le Défi 335 de Evy le thème : *Souvenirs*
Les 10 mots imposés
Rejaillir, Jardin, Odeur, Sortir, Récolter, Veiller, Parler, Trésor, Carte, Entasser

et pour la Liste 21 An-Maï (proposée par par Marie-Lise et ses amies d’Amiens )

Journal, pommes, boîte, sucre, ail, tic-tac, rencontre, campagne, grand, victimes…

La date du journal affiche 22 octobre 2021 mon Dieu déjà, le temps passe si vite! Alors que j’entends le tic-tac du vieil  horloge qui égraine le temps et qui, fait rejaillir tant de souvenirs.

Je me souviens du grand jardin ou nous courrions à longueur de journée, nous allions aussi récoltez les pommes et poires dont mamy nous faisais des tartes pour le gouter soupoudrées, au dernier moment de sucre. C’était un pur régal, l’odeur se diffusait dans toute la maisonnée.

Nous cherchions le trésors dit-on enterré par là,  que nous ne trouvions jamais et pour cause! Malgré la carte de grand-père soit disant très précise d’où venait-elle? Souvent nous montions au grenier farfouiller dans les vieilleries entassées depuis des lustres. Il y avait des boites a chapeaux, des robes que mamy ne portait plus, à la campagne pas besoin de fanfreluches, comme elle disait, pour aller à la source à quoi bon n’est-ce-pas?

Elle nous permettait de veiller plus tard certains soir quand elle avait envie de raconter sa rencontre avec grand-papa. Elle pouvait nous en parler des heures avec, parfois un soupir. Elle savait captiver nos jeunes oreilles, aucun doute!

Papy lui, nous racontais la guerre tout en frottant de l’ail sur la croûte de son pain. Il ne nous cachait pas l’horreur, toutes ces victimes que les grand de ce monde n’ont pas su éviter mais et, dont il pensaient sortir en 3 mois!

Un jour, nous avons constaté son élocution plus lente, sa raison s’en allait de plus en plus, notre père disait qu’il perdait la boule. Un matin il ne c’est pas réveiller.

Mamy c’est habillé de noir pleurait et disait souhaiter, désirer même très ardemment le rejoindre. Mais, il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir, elle est partie 8 ans plus tard toujours en noir.

Une larme coule sur ma joue, le jour décline. Je pense a eux, à cet amour qui les a unit de si longues années, une éternité. Je pense à l’humour grinçant de papy, a son retour après la guerre en héros, du moins pour la famille. A la gentillesse de mamy à, tous ces moments de bonheur. C’était le bon temps.

Je caresse le pourtour de l’horloge qui m’énerve à égrainer le temps. Bien dans la famille que, nous nous sommes quelque peu disputés tels des vautours affamés sur un malheureux  topinambour!

Le temps passe qui voudra encore de cet objet encombrant mais seul rescapé témoin du passé?

Texte, totalement fictif….