Atelier NO 21 complèter un texte dont, la phrase commence, par les lettre de l’alphabet

Après avoir débarrassé la table

Bénédicte s’accorde une pause

Café sans sucre, gâteau sec

Dressé sur son céans Oscar gronde

Emmitouflé dans son trench-coat, Bénédicte ne dit rien.

Fatigué enfin Oscar se couche à ses pieds mais,

Gronde encore, on entend du bruit dehors

Hululement du vent ?

Idiot dit Bénédicte

Est, se lève

Jetons un œil si tu y tiens

Kandjar en poche on ne craint rien.

Laborieusement il arrive à la porte

Punaise que son dos est douloureux !

Quand y aura –t-il une amélioration ?

Raisonnable il demande qui est là

Secrètement espérant la voisine

Théoriquement elle passe prendre des nouvelles

Une fois par jour,

Veuve depuis plusieurs années

Whig convaincue et tenez-vous bien :

Xerophage !

Yeux bleu encore belle femme pour son âge.

Zélée auprès de ces concitoyens……….Je n’en dirai pas plus!

P.S. Kandjar :  Sorte de poignard à lame très-large, dont se servent les Asiatiques et les Africains.

Whig :  (On prononce Ouigue.) Nom d’un parti célèbre en Angleterre, qui fait profession de défendre la liberté. Les whigs sont opposés aux torys.

Xérophage (viens de xérophagie, Nom qu’on donnait, dans la primitive Église, à l’abstinence des premiers chrétiens, qui pendant le carême ne mangeaient que du pain et des fruits secs.

Rattrapage de l’Atelier 20

Ghislaine propose de faire un texte sur le ressenti de cette photo. (Vous aurez reconnu Magritte.) avec une consigne : Ne Pas Employer dans le texte le mot Tête

Elle sont usées, épuisées par le labeur, ils ne les voient pas.

Elles ne sont qu’un corps qui va, servir le dîner. Prendre soins des enfants nettoyer la maison.

Le soir venu, sans même les regarder, ils assouviront leurs besoins.

Elles recommencerons, jours après jours sans osés croisés le regard de quiconque. Çà ne se fait pas.

Comme des ombres elles vont de pièces en pièces courbées sur la tâche.

Elles pourraient échanger leur identités, quelle différence, le verraient-ils seulement?

elles ne sont rien, n’ont droit à rien, mariées de force à des inconnus,où presque pour la position la fortune et la coutume.

Pour elles pas de visage encore moins de paroles…

Voilà ce que m’as inspiré cette image, triste texte en cette approche de Noël,

Le cadeau du jour!