Nous arrivons sur l’île vers 11hoo au port de Pessada, la voiture nous attend, nous pouvons aller à notre hôtel, le Marina-Anna Studio
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Mais avant tout, parlons un peu de Κεφαλλονιά…
C’est une île de la mer Ionienne réputée pour ses gouffres. C’est la plus grande et la plus montagneuse des îles Ioniennes.
Les villes principales sont d’abord la capitale Argostoli, Lixouri dans la péninsule de Paliki (en), et Sami (port vers Patras et Ithaque).
La taille de l’île est de 935 km2, et la densité de population actuelle est de 36 habitants au kilomètre carré. La ville d’Argostoli regroupe plus du tiers des habitants de l’île. Lixouri est la seconde ville par ordre d’importance, et les deux villes représentent ensemble près des deux tiers de la population de l’île.
Céphalonie est juste au-dessus d’une faille tectonique importante, où le plateau européen rencontre le plateau égéen en provoquant un glissement frictionnel. C’est la même configuration que la célèbre faille de San Andreas en Californie.
Il y a donc des séismes réguliers et des dizaines de secousses, mineures ou non, se produisent chaque année. En 1953, un violent séisme a détruit presque toutes les habitations de l’île n’épargnant que quelques villages dans le nord.
Parmi les formations naturelles remarquables, on notera les katavóthres ainsi que la grotte de Melissani et celle de Drogarati.
La montagne la plus haute de l’île est le mont Ainos, avec une altitude de 1 628 m. L’Ainos forme une épine dorsale du sud-est au nord-ouest de l’île, il est la continuation de la chaîne montagneuse du Pinde qui commence en Serbie et traverse l’Albanie.
Les sommets du mont Ainos sont couverts d’une espèce d’arbre endémique, le sapin de Céphalonie (Abies Cephalonica). Le parc national du mont Ainos a été créé en 1962 dans le but spécifique de protéger cette espèce. On y trouve notamment des chevaux sauvages et plusieurs espèces endémiques parmi lesquelles plusieurs variétés d’orchidées, la violette de Céphalonie (Viola cephalonica), la saponaire de l’Ainos (Saponaria aenesia), la Scutellaria rubicunda cephalonica, ainsi qu’une sous-espèce de la bugle du levant (Ajuga orientalis aenesia). Dans l’Antiquité, les forêts denses du mont Ainos ont fourni la matière première pour la construction de bateaux. Les anciens utilisaient le sapin pour la construction de trirèmes, galères à trois rangées de rameurs, car son bois est léger. Ulysse aurait construit ses bateaux avec le sapin de l’Ainos. La surexploitation du mont Ainos par les Vénitiens a provoqué un début de destruction de la forêt. En 1501, la colonie vénitienne comportait deux cents bûcherons et charpentiers et des ouvriers pour la gravure sur bois. Au xvie siècle, un grand feu a fait disparaître les deux tiers de la forêt. En 1797, la forêt a brûlé pendant des semaines et l’incendie en a détruit plus de la moitié.
Les feux de forêt fréquents dans les années 1990-2000, constituent toujours une menace majeure pour la population. Les professions agricoles traditionnelles sont l’élevage et l’oléiculture, le reste étant composé principalement de céréales et de légumes.
Les quelques cultures de légumes se concentrent dans les plaines, qui couvrent moins de 15 % de l’île. Moins d’un quart des terres de l’île sont arables : le relief accidenté et montagneux ne convient guère que pour les chèvres. On cultive anciennement vins rouges et vins blancs sur le plateau de la commune d’Omala, situé à 700 mètres d’altitude, dont le cépage blanc réputé, le Robola. Jusque dans les années 1970, la plupart des Céphaloniens vivaient dans des zones rurales, alors qu’aujourd’hui la population urbaine représente les deux tiers de la population.
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Et puisque le décor est planté, semaine prochaine nous commencerons la découverte de cette grande et belle île