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découvrez l’Afrique

Le Burkina Faso,

 

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Pays des hommes intègres, également appelé Burkina, est un pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer, entouré du Mali au nord, du Niger à l’est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghana au sud et de la Côte d’Ivoire au sud-ouest.

Ses habitants sont les Burkinabè ou Burkinabés. La capitale est Ouagadougou, située au centre du pays. Le Burkina Faso est
membre de l’
Union
africaine
(UA) et de la Communauté économique des
États de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO). Depuis janvier 2008, le Burkina Faso fait partie pour deux ans
du
Conseil de sécurité des
Nations unies
en tant que membre non permanent.

 

Ancienne colonie française, la Haute-Volta obtient l’indépendance en 1960. Le nom actuel du pays (Burkina Faso) date
du
4 août 1984, sous la présidence du révolutionnaire Thomas
Sankara
. Il signifie la patrie des hommes intègres en langues locales mooré pour (burkina signifiant « intégrité,
honneur », et Faso qui est un terme emprunté à la langue
songhaï) et bamanankanou dyula (faso se traduisant par « territoire ou
terre »). C’est une combinaison dans deux langues principales du pays (le mooré parlé par les Mossi, ethnie majoritaire du Burkina et le bamanankan ou « langue des Bambara » ou des
Dioula parlée dans la sous-région ouest-africaine).

On appelle les habitants les Burkinabè (invariable) ou Burkinabés, le suffixe « bè » désignant l’habitant (homme ou femme) est
en
fulfuldé, langue parlée par les Peuls, peuple d’éleveurs nomades également présents dans de
nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Le choix de ce mélange de langues (fondé sur les trois langues ayant le statut de langue nationales avec le français) dans la dénomination du pays et de ses
habitants, traduit la volonté d’unification d’une société multi-ethnique (plus de 60 ethnies).
[]

En français, on utilise Burkina ou Burkina Faso dans les usages courants, et Burkina Faso dans les usages officiels. Le terme Faso remplace le terme
République. Donc, il est déconseillé d’utiliser « République du Burkina Faso ».

 

 

   

Quoique peu élevé et relativement peu arrosé, le Burkina a un réseau hydrographique assez important, surtout dans sa partie
méridionale. Les cours d’eau se rattachent à trois bassins principaux : les bassins de la
Volta, de la Comoé et du Niger.

Le pays devait son ancien nom de Haute-Volta aux trois cours d’eau qui le traversent :
le
Mouhoun (anciennement Volta Noire), le Nakambé (Volta Blanche) et le Nazinon (Volta Rouge). Le Mouhoun est le seul fleuve permanent du pays avec
la
Comoé qui coule au sud-ouest.

Le bassin de la Volta : Le plus important, il s’étend au centre et à l’ouest du pays sur une superficie de 178 000 km². Il est constitué par trois sous-bassins majeurs : ceux du Mouhoun, du Nakambé
et de la Pendjari. Les eaux de ses bassins se rejoignent au centre du Ghana, où elles forment le lac Volta

Le Mouhoun (Volta Noire) :Seul cours d’eau permanent avec un bassin versant de 92 000 km², il prend sa source sur le versant nord du massif gréseux de la falaise de Banfora,
dans une région où les précipitations dépassent 1 000 mm par an. Il coule d’abord vers le nord-est puis s’infléchit brusquement vers le sud. Au confluent du Sourou, le bassin versant du
Mouhoun et ses principaux affluents (Plandi, Kou, Voun Hou) fournissent un débit moyen de 25 m³/s. Ce débit est cependant très irrégulier. Le principal affluent du Mouhoun est le Sourou,
rivière à pente
peu accusée, qui draine l’ancienne plaine lacustre du Gondo dont le bassin versant est de 15 200
km². Ce bassin, presque totalement sahélien ne produit que de faibles écoulements. À l’état naturel, lors des décrues, le Sourou alimentait le Mouhoun. Depuis 1984, les ouvrages de dérivation et
de contrôle installés en amont de la confluence avec le Mouhoun permettent le stockage de 250 millions de m³ dérivés des crues d’hivernage et de restituer le surplus dans le Cours aval du Mouhoun
pendant la saison sèche. Changeant brusquement de direction après la boucle du Sourou, le Mouhoun coule vers le sud-est puis plein sud, formant frontière avec le Ghana. Il parcourt le pays sur
une distance d’environ 860 km.

Le Nakambé (Volta Blanche) : Il prend sa source à l’est de Ouahigouya, dans une région qui reçoit 500 à 600 mm d’eau par an. Il draine un bassin versant de 50 000 km².Il draine toute la partie centrale et
le nord du plateau central et ne coule que pendant la saison des pluies. Les premiers écoulements intermittents peuvent se produire en mai, mais ce n’est qu’en juillet/août que les débits
deviennent permanents à la station de Wayen et se renforcent vers l’aval pour atteindre à Bagré un débit moyen de 145 m³/s en août:

Le Nazinon (Volta rouge) : Lui et son principal affluent la Sissili, drainent la partie sud-ouest du plateau central avec un bassin versant de 20 000 km². Leur régime hydrologique est très voisin de celui du
Nakambé.

La Pendjari : Il forme la frontière sud-est du Burkina avec le Bénin, reçoit en rive droite trois affluents (le Doudodo, le Singou et la Konpienga) dont les bassins versants totalisent 21 600
km². Ces affluents apportent moins de 30% du débit moyen de la Pendjari qui elle-même tarit complètement une année sur deux en avril à Porga au Bénin.

Le bassin de la Comoé : Il draine l’extrémité sud-ouest du pays sur un bassin versant de 18 000 km². Il prend sa source dans les falaises de Banfora. Son cours, coupé par des rapides et des chutes,
communique avec des mares permanentes situées au pied de la falaise de Banfora, comme le lac de Tengrela. Les écoulements sont permanents. La pluviométrie relativement abondante de ces régions
confère aux rivières qui s’y trouvent un régime nettement soudanien avec une augmentation des débits dès le mois de juin et les débits de crue en août/septembre pouvant atteindre
500 m³/S.

Le bassin du Niger : Il draine le nord-est et l’est du pays et a un bassin versant de 72 000 km². Les affluents burkinabè du Niger les plus septentrionaux sont en grande partie endoréiques (le Béli, le
Gorouol, le Goudébo et le Dargol) et peuvent provoquer des crues importantes. Par contre, les affluents soudano-sahéliens (la Faga, la Sirba, la Bonsoaga, le Diamangou et la Tapoa) ont des
régimes un peu moins irréguliers et contribuent à la crise dite soudanienne du Niger qui se produit en septembre. Ces cours d’eau de faible débit ne forment souvent qu’un chapelet de
mares.

Toutes les rivières du Burkina excepté le Mouhoun et celles du sud-ouest (bassin de la Comoé) sont temporaires : ne coulant que de juillet à octobre)
C’est un pays qui manque cruelement d’eau.

En dehors du réseau hydrographique Il existe des bassins fermés qui alimentent de nombreuses grandes mares ou lacs naturels, sans écoulement permanent ou
temporaire, qui occupent les bas-fonds ou les espaces interdunaires : les lac de Tingrela, de Bam et de Dem, les mares d’Oursi, de Béli, de Yomboli et de Markoye

 

 

Source texte : Wikipédia.

Source image slide :pps reçu en  e-mail

 

Belle journée.

0 commentaire pour “découvrez l’Afrique”

  1. Qu’est ce qu’il est joli ton fond de blog ; cet avion ce ciel, c’est une vraie inspiration au voyage, tes articles sont  » vachement » fourni … quel boulot.

    A+ Gros Bisous 

     

  2. Merci de ta visite.

    Bon début de semaine ! Bisoux qui tonnent, avec plein d’éclairs … + clic

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  4. Bonsoir Renée ,ton article sur le Burkina Faso m’a beaucoup intéressée et intéressera mon fils qui y a voyagé en solitaire pendant plus d’un mois en 2005.Il a rencontré des artisants et des
    musiciens et a ramené de très belles photos en noir et blanc…Il a toujours la nostalgie de l’Afrique ! bonne soirée

    Blanche

  5. Mer.ci pour ces précisions. Je connaissais le nom de  Haute volta, par la collection de timbres de ma jeunesse et le nom de burkina faso…;sans bien évidemment connaître l’histoire et la
    géographie de ce pays….Merci pour ton article…Je reviendrais

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  8. Bonjour Renée,

    j’arrive ici en suivant le lien de ton com

    J’ai adoré l’histoire du barbecue

    Qui a mangé le steack carbon?

    Bonne nuit à toi

    Frieda

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    Frieda

  13. C’est un pays que j’ai vu toute petite à l’époque Haute-Volta, mais j’aimerai bien y retourner! Bisous bisous

    Dany

  14. C’est un pays que j’ai vu toute petite à l’époque Haute-Volta, mais j’aimerai bien y retourner! Bisous bisous

    Dany