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Lady

Poésie du mardi et scène de rue (33)

Le Hérisson de Maurice Carême Bien que je sois très pacifique, Ce que je pique et pique et pique, Se lamentait le hérisson. Je n’ai pas un seul compagnon. Je suis pareil à un buisson, Un tout petit buisson d’épines Qui marcherait sur des chaussons. J’envie la taupe, ma cousine, Douce comme un gant de velours Émergeant soudain des labours. Il faut toujours que tu te plaignes, Me reproche la musaraigne. Certes, je sais me mettre en boule Ainsi qu’une grosse châtaigne, Mais c’est surtout lorsque je roule Plein de piquants sous un buisson, Que je pique et pique et repique, Moi qui suis si, si pacifique Se lamentait le hérisson. participation à la scène de rue de Covix     Et surtout à la poésie du mardi de Lydie A qui on pense et on envoie des pensées positive…

Poésie et scène de rue (32)

Même si Lady ne peut plus donner de thème en ce moment… Pour le mardi poésie, On peut quand même publier son son effigie, ne laissons pas cette douce habitude perde vie Car, il faut bien le dire nous sommes, groupies! La Dentellière De son voile frêle et joli la dentellière coquette s’ est parée , et son visage heureux a mis sur la blancheur du tulle vaporeux un chatoyant reflet d’aurore printanière . Elle rit de plaisir , enfant naïve et fière ; pour sa merveille elle a des regards amoureux et ses petites mains lisses de doigts peureux le réseau traversé par la blonde lumière . Elle rit , mais songeant que l’oeuvre caressée sera demain peut être incomprise et froissée son front , anxieux soudain , s’incline tristement . Car l’humble jeune fille a laissé dans la trame ou s’enroule un feston irréel et charmant le rêve de beauté qui visite son âme. De Paul Roussolles 1903 . Pour Covix j’ai choisi cette photo prise à Gruyère lors de la visite de notre ami.   Plus de poème sur les dentellières allez ICI… où je l’ai trouvé P.S Absente deux trois jours

Scène de rue/Poésie du mardi (32) et rattrapage : îles (31)

C’est Lady qui choisi le thème  fruits en toutes saisons, voici donc mes fruits Avec une poire J’ai de la mémoire Avec deux marrons Je sais mes leçons Avec trois noisettes J’ai tout dans ma tête Avec quatre pommes Je serai un homme. Mais en attendant D’avoir toutes mes dents Avec cinq raisins Je fais du dessin Et je me grime la figure Pour de nouvelles aventures. De Louis Delorme Bien sûr accompagné d’un cliché pour scène de rue de Covix Scène courante au Kenya et en Afrique en général. Étal de fruits et légumes en bord de route dans le village de Malindi (ou nous vivions)     Le 22 octobre, Covix avait donné le thème des îles pour la poésie du mardi que j’avais oublié…..  Séance rattrapage! Les îles d’Alphonse BEAUREGARD Au large, dans l’attrait d’un fier isolement, Apparaissent les îles Où parfois en rêveur, en chasseur, en amant À la sourdine on file. N’importe où l’on aborde, avidement on fait Le tour de son royaume, Et la tente, sitôt dressée, est un palais Que l’atmosphère embaume. On se trouve lié d’instinct aux voyageurs De tout bateau qui passe. On a de l’intérêt pour les hérons guetteurs Grimpés… Lire la suite »Scène de rue/Poésie du mardi (32) et rattrapage : îles (31)

Scène de rue et Poésie du mardi (31)

Cette semaine c’est Mamyvel qui a choisi le thème *soleil couchant*…   Cliché pris en le 3 juin 2019 jour de notre arrivée à Chania .  Le coucher du soleil Si j’ose comparer le déclin de ma vie A ton coucher sublime, ô Soleil ! Je t’envie. Ta gloire peut sombrer, le retour en est sûr : Elle renaît immense avec l’immense azur. De ton sanglant linceul tout le ciel se colore, Et le regard funèbre où luit ton dernier feu, Ce regard sombre et doux, dont tu couves encore Le lys que ta ferveur a fait naguère éclore, Est triste infiniment, mais n’est pas un adieu. René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Ce thème a été donné bien en avance alors qu’aucune programmation n’avait été faite.  J’avoue en être ravie) Participation donc au défi de Lady et au défi de Covix

Poésie et scène de rue (30)

La vache Cliché pris à Genève le 15 septembre La vache de Robert BRYCHE Dans un grand bidon de lait, du bon lait En rondes s’échappait. Une jolie vache à la robe marbrée regardait son bon lait s’écouler.Elle avait brouté tant de bon foin tant d’herbes bleues,mordorées Qu’elle pensait ce matin Avoir fourni un lait mérité. Elle connaissait les champs, les prés l’heure ou rentre le fermier l’aboiement de « moun », le chien berger Elle pensait tout savoir sauf la voiture grise émaillée qui l’emmenait à l’abattoir! Dans le pré,violet, le petit veau ,regardait!..   Participation à Scène de rue de Covix et, la poésie du mardi de Lady